banner
Centre d'Information
Améliorer constamment nos techniques et notre qualité pour rester à jour avec les tendances de l'industrie.

Promouvoir l'activité, l'indépendance et la stabilité dans la démence précoce et les troubles cognitifs légers (PrAISED) : essai contrôlé randomisé

Jun 02, 2023

ObjectifDéterminer l'efficacité d'une intervention thérapeutique par l'exercice et l'activité fonctionnelle chez les adultes atteints de démence précoce ou de troubles cognitifs légers par rapport aux soins habituels.

ConceptionEssai contrôlé randomisé.

ParamètreMaisons et communautés des participants sur cinq sites au Royaume-Uni.

Participants365 adultes atteints de démence précoce ou de troubles cognitifs légers vivant à leur domicile, ainsi que des membres de leur famille ou des soignants.

Intervention L'intervention, Promouvoir l'activité, l'indépendance et la stabilité dans la démence précoce et les troubles cognitifs légers (PrAISED), était un programme de réadaptation spécialement conçu et spécifique à la démence, axé sur la force, l'équilibre, l'activité physique et l'exécution des activités de la vie quotidienne, qui était adaptés, progressifs et répondant aux risques et aux besoins psychologiques des personnes atteintes de démence. Jusqu'à 50 séances de thérapie ont été dispensées sur 12 mois. Le groupe témoin a reçu les soins habituels ainsi qu’une évaluation du risque de chute. Les procédures ont été adaptées pendant la pandémie de covid-19.

Principales mesures des résultats Le critère de jugement principal était le score sur l'évaluation du handicap rapporté par le soignant (informateur) pour la démence 12 mois après la randomisation. Les critères de jugement secondaires étaient les activités autodéclarées de la vie quotidienne, l'activité physique, la qualité de vie, l'équilibre, la mobilité fonctionnelle, la peur de tomber, la fragilité, la cognition, l'humeur, la pression sur le soignant, l'utilisation des services à 12 mois et les chutes entre les mois 4 et 15.

Résultats 365 patients participants ont été randomisés, 183 pour l'intervention et 182 pour le contrôle. L'âge médian des participants était de 80 ans (plage de 65 à 95 ans), le score médian de l'évaluation cognitive de Montréal était de 20 sur 30 (plage de 13 à 26) et 58 % (n = 210) étaient des hommes. Les participants à l'intervention ont reçu en moyenne 31 séances de thérapie (intervalle interquartile 22-40) et ont déclaré avoir effectué en moyenne 121 minutes d'exercice PrAISED chaque semaine. Les données sur les résultats principaux étaient disponibles pour 149 participants à l'intervention et 141 participants témoins. Les scores sur l'échelle d'évaluation de l'incapacité pour la démence ne différaient pas entre les groupes : différence moyenne ajustée -1,3, intervalle de confiance à 95 % -5,2 à 2,6 ; taille de l'effet d de Cohen −0,06, intervalle de confiance à 95 % −0,26 à 0,15 ; P = 0,51). Les intervalles de confiance supérieurs à 95 % excluaient les effets faibles à modérés sur l’ensemble des mesures de résultats. Entre les mois 4 et 15, le groupe d'intervention a connu 79 chutes et le groupe témoin 200 chutes (rapport de taux d'incidence ajusté 0,78, intervalle de confiance à 95 % 0,5 à 1,3 ; P = 0,3).

Conclusion Le programme intensif PrAISED d'exercices et d'activités fonctionnelles n'a pas amélioré les activités de la vie quotidienne, l'activité physique ou la qualité de vie ; réduire les chutes; ou améliorer tout autre résultat secondaire en matière de santé, malgré une bonne adoption. Les recherches futures devraient envisager des approches alternatives pour maintenir les capacités et le bien-être des personnes atteintes de démence.

Inscription à l'essaiRegistre ISRCTN ISRCTN15320670.

La démence entraîne une perte progressive de la capacité à réaliser les activités de la vie quotidienne et l’activité physique. De multiples mécanismes conduisent à une perte fonctionnelle, notamment un déclin cognitif et neurologique, des comorbidités, une maladie aiguë, des blessures, un délire, une inactivité, un déconditionnement et une restriction des opportunités, en particulier si les personnes sont victimes de stigmatisation ou si les membres de leur famille s'inquiètent de leur sécurité. La démence (et un état précurseur possible, un déficit cognitif léger) confère un risque accru de crises, notamment de maladies physiques aiguës, et un risque deux fois plus élevé de chutes.12345 Chaque année, 60 à 80 % des personnes atteintes de démence font des chutes.12345

La prévalence de la démence augmente de façon exponentielle avec l'âge, 20 % des personnes de 80 ans étant touchées.67 Une proportion similaire présente des troubles cognitifs légers.67 La prévalence devrait doubler au cours des 30 prochaines années.8 La démence est l'un des principaux facteurs de dépendance... le besoin d'aide d'autrui. Cela crée des niveaux élevés de demande sur les services de santé et de protection sociale, les familles et autres soignants informels.9 La stratégie nationale anglaise sur la démence a souligné l'importance du diagnostic précoce et l'objectif de bien vivre avec la démence.10 Les raisons de diagnostiquer la démence incluent l'accès rapide à médicaments améliorant les capacités cognitives et thérapies de stimulation cognitive, mais leurs effets sont faibles.1112 Les commentateurs ont souligné un manque relatif d'interventions thérapeutiques disponibles.13 L'exercice a été proposé comme moyen de prévenir ou de ralentir la progression de la démence14, mais il a été démontré qu'il a peu d'effet sur la cognition globale dans les essais15161718. Certaines données suggèrent que cela pourrait ralentir le déclin de la performance des activités de la vie quotidienne ou prévenir les chutes.151819.